Lundi 20 mars 2006 à 2:40

L'escalier, pas encore...
Nous résistons ensemble, depuis quelques heures ou depuis quelques jours
Ici le temps n'a plus d'importance, parce qu'ici les jours se ressemblent
Tout est blanc... Et toi tu es noire, et moi mon coeur lutte
Parce que le tiens est ici à somnoler aussi mais dans nos pensées, avec cet intemporalité on devient gris
Le gris tu crois que ceux qui les emmènent y ont pensé ?
Et si le gris nous amenait là haut, comme les autres, si notre âme grise était belle et bien insipide ?
Le blanc est pur, vierge, il n'a pas de goût, le gris aussi tu penses ?
Non pour toi il a le goût de la pluie, de l'ennuie, de ce vieux macadam
Le macadam. Tu me contes les chutes à vélo de ton enfance, je ris ?
Je ris, nous avons ri, ils ont eu peur, ils ont trouvé cela étrange
Les dessins au crayon, ils ne signifiaient que notre insouciance, j'aimais dessiner des monstres
Et toi tu dessinais des bombes. Des bombes pour une petite fille.
Regarde, ils viennent d'arriver, ils prennent déjà l'escalier.
Mais nous pourquoi restons nous là ? Et là haut on dit qu'il y a des chemins différents
La haut c'est mieux
Et toi et moi c'est ici qu'on se rencontre, que l'on s'aime, nous ne souhaitons pas être séparés
Nos âmes sont errantes pour eux et pourtant nous sommes immobiles sur ces chaises à la peinture neige indélébile.
Ils se demandent comment l'on réussi à trouver quelque chose dans ce vide total, ils se demandent comment nous sommes arrivés à un sens quelque part qui ne trouve pas d'explications.
Ton attente près de moi, elle m'a fait espérer autre chose que rien.
Ils ne comprennent pas et moi non plus
Je t'ai dit tu es belle tu m'a répondu non
Non
Nos lits d'ivoire sont séparés, est ce qu'on dort vraiment ici quand on dort ?
Tu rêves et je rêve et elle rêve et il rêve et nous rêvons à l'escalier
Encore et toujours l'escalier, ce chapitre qui ne se clos jamais
Tu sais, nous sommes tous les deux héros d'un roman fantastique qui n'a rien de...
"Non"
Alors c'est la réalité, là ou nous sommes, nous ne rêvons pas et ceux qui montent sont ici quelques instants aussi.
Il y en a d'autres comme nous, ils résistent différemment je crois, pauvres hommes de l'escalier
Ils ont beaucoup de travail  tu sais
Même ici il y a des meurtres, enfin, ils surveillent, ils sont là pour ça
Tu aimes la nature, comme moi, enfin tu l'aimais
Parce qu'elle était en couleur et que nous étions gris
Ou noir ?
Ta main je ne peux pas la prendre, je ne peux que te regarder
Tu es arrivée en retard. Et je t'ai attendu trop longtemps.

Mercredi 15 mars 2006 à 2:46

 

Comment suis-je arrivé ici ... ?
Tous ces gens sont blancs, les murs blancs, les portes blanches, leurs vêtements blancs...
J'attends sur cette chaise d'ivoire, j'attends.
Le silence... Il pleut dehors, je ne vois que le ciel de ces fenêtres stériles.
Et cet escalier, ils le gravissent, parfois.
Mes larmes n'ont pas de couleurs, quand ils viennent s'asseoir j'ai l'impression de n'être rien
Ils m'observent, s'interrogent, ma pâleur les satisfaits, leurs mains me frôlent toutes
Des centaines, des milliers, je ne peux fermer les yeux, je ne peux m'autoriser le noir
Car ici tout n'est qu'insipide
On délire, ceux comme moi attendent, ils restent en bas de l'escalier de marbre
Mes pensées, ces lumières artificielles, leurs gestes intemporels, les lampes encore les lampes
Je vois un liquide noir couler, couler, encore et encore.
Du sang, il se répand nous inonde, nous berce, nous noie
Puis néant, blancheur encore, toujours
Rationnel, aseptisé, blanc
Peu à peu ceux qui étaient avec moi sont devenus transparents
Et leur sang noir coulait, la légère lueur rouge du coeur s'éteignait à chaque battement
Une rose là bas, rouge puis fanée puis blanche.
Qui a t'il là bas ?
Elle viens d'arriver, sa peau est déjà de lait, se sera facile pour eux
Reste là, de ton regard noir, de tes cheveux d'ombres, de tes lèvres... Roses ?
Parler, le sais-tu encore ? Colorer tes paroles le sais-tu encore ?
Ta robe noire devient grise, résiste encore
Ils rient de leurs canines effilées, blanches...
Ne t'étouffes pas, essaye...
Des milliers de bulles, bleus, des particules infimes et étoilées
L'air qu'elle délire est bleu
Ils s'affairent, ils sont en colère, l'escalier...
C'est mon tour tu sais, je leur ai donné du mal
Je ne peux pas rester avec toi, je ne peux pas
La haut c'est la haut, c'est notre transparence à tous, notre insipide à tous
Non, ils t'auront, ils nous auront
Rouge ? Je... Les taches noires luttent
Du rouge dans ce coeur, on ne voit que mes veines et lui
Tout est superficiel, sauf le coeur tout est effacé sauf lui
Ils n'y arrivent pas, pas encore
Pourtant tous gravissent l'escalier, pourtant...

à suivre.

Samedi 18 février 2006 à 12:24

 Juste un message pour souligner que tous les textes ecrits ici sont entierement de moi, et que donc ils peuvent être soumis aux droits d'auteur en cas de copie abusive(même si je ne pense pas sincerement que cela arrive, enfin on ne sait jamais).

Samedi 28 janvier 2006 à 14:07



 Songe restait là à observer l'autre enfant, les minutes semblaient se transformer en heure puis en siècle par leurs regards imtemporels sous la neige. Un leger vent vint surelever les cheveux de la petite songe et sa peau devint plus laiteuse encore.
 Une legere musique se fit entendre, la brise portant son doux message à travers les etendues blanche...
  Songe fit quelques pas et les mains des deux enfants se joignirent. Leur silhouette tourna soudain le dos à Fantôme puis ils se mirent à avancer, au loin et à disparaitre...

 Alors l'organique survint en Fantome, le mecanique se deregla, il se mit à tressaillir. Des larmes coulerent le long de son masque, elles se transformaient en aigues marines les gemmes venant percuter le sol et se cassant à chaque fois en un eclat crystallin resonnant quelques intenses secondes dans toute la piece.
 Du plafond se mit à couler d'on ne sait ou une goutte de sang perpetuelle. Elle tombait lentement se suspendant dans les airs quelques instants, tombait au sol puis une autre lui succedait à sa suite en un rythme idealement proportionné.

Il est trop tard... Son coeur se rythmait comme celui d'un humain, ses pulsations raisonnant dans toutes la piece. Sur terre quelquepart au Japon, un tremblement de terre en plusieurs phases se produisit, soudain , au même moment ou le coeur de fantôme resonna du battement humain.
 Les soucis, l'amour, la souffrance, tout revenait ... Sa maison commencait à apparaitre, quelquepart sur terre, les gens le verraient...
 Vite, les pantins ! Au travail !
   

Un tirroir s'ouvrit soudain et une veritable petite armée de pantins noirs bleutés accoururent, se tentant bien droit devant fantôme, levant chachun leurs têtes mecaniques en des bruissemments infimes.
 Le fantôme au sol, comme s'il etait à genoux ne cessait de pleurer et son masque emettait des emanations de souffrance morale insupportables.
Vite une bôite, un boîte...
 Alors les pantins s'affairerent, ils se mirent en cercles et on put voir leurs têtes et leurs membres se mouvoir en une danse étrange. On aurait dit que ceux ci parlaient, qu'ils incantaient , si l'on tendait l'oreille on pouvait ecouter leur murmure mais ceux ci pouvaient rendre fou un humain...
 Une bôite etrange, de la même couleur que les pantins apparut suite au cercle des pantins... Ils la firent se sureler jusqu'a aller graviter devant Fantôme.

 Quelques crepitements, quelques chants feminins provenant d'une eglise, un arret temporel:
   " Bonjour Fantôme, je suis la bôite aux souffrances, je suis une copie moderne de la bôite de pandore,qui fut detruite autrefois... Mettez toutes vos souffrances dans la boite, et vous deviendrez une personne libre, une personne à la santé mentale irreprochable, vos troubles viennent à moi , je les sens... Mettez votre enfer en moi, mettez le..."
 La bôite continuait de gravité autour de lui, au rythme equlibré des pulsations du coeur de fantôme, des larmes se fracassant au sol et du sang tombant en une unique goutte.
La bôite, l'entité de la sexualité, de la sensualité, elle ne resolvait rien mais les pantins avait su la transformer pour Fantôme... A court terme lorsqu'il l'utiliserait ses souffrances seraient transmises à la boite, une fois à chaque minuit de chaque jour.

 Je suis comme un humain mh ... Perdu...

Lorsque toutes les souffrances de Fantôme partirent dans la boite, quelques siecles furent passés sur terre... Songe et son amant vivaient encore, Songe etait la fille de Fantôme :elle rendait l'immortalité à qui se donnait à elle.
 De sa fenêtre Fantôme put les percevoir, l'espace d'un instant. Il avait perdu l'enfant monde alors les hommes etaient forcés de se suicider eux mêmes, parce que l'innocence fut perdu à jamais , qu'adviendrait t'il de l'humanité ?  Les cheveux de songes avaient noircis... Ils les voyaient comtempler la ville... Du moins ce qu'il en restait.




 

Lundi 16 janvier 2006 à 17:54


1. Quel est ta bêbête préféré ?
La Panthere noire si elegante, si particuliere ... Ensuite vient le Renard, le seul canidé elegant, leger et fin(non le loup n'est pas si elegant, le renard est le meilleur :))


2. Je ne résiste pas à ...

Acheter un disque, un bon cigarillos, un regard expressif...


3. Oû voudrait-tu être en ce moment ?
Entrain de parler avec un ameridien dans une reserve. Dans un bar sympa, à refaire le monde avec mes ami(e)s.


4. Moi dans 30 ans ?

 Divorcé, journaliste, une fille ... Je me suis endetté à vie pour acheter une maison proche de la foret, le probleme etant que j'ai aussi acheté la forêt. J'ecrit des livres qui marchent peu mais me permettent d'eviter d'être mis à la porte par les huissiers ... Je cherche toujours ma fée; même si ma fille en est une autre.

5. Un secret à partager ?
Ce ne serait plus un secret

6. Dernier livre acheté ?
100 anges passent, un album photo noir et blanc sur les plus belles sculptures d'anges dans les cimetieres à travers le monde

7. Dernier DVD regardé ?
Sin city, un film tres esthetique avec de bonnes repliques :)

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