Dimanche 15 mars 2015 à 16:57

 Dans cette gestion du temps étudiant, à la fac d'histoire, de philo, d'arts plastiques, de sciences, ils avaient trouvé une structure inédite qui n'existait que dans les universités publiques à l'ancienne, c'est à dire enseignant un savoir théorique et non professionnel. Avec du recul. Dans ces institutions, la cervelle travaille autant que les hormones. C'est le meilleur des temps de l'existence dans la société moderne. Or, de plus en plus, ce mode de vie recule. On critique les cours d'amphi, certains profs font l'appel comme au collège, on souhaite supprimer le théorique pour laisser place au professionnel et à l'opérationnel. Au loin, les tribuns universitaires et les étudiants brillants se perdent dans l'envie de cadrage, de sélectivité, de cours plus « concrets ». Tuer l'académie et l'idée antique du savoir au profit d'une faculté de marchands de tapis. Il faut penser au travail ! À votre avenir ! Il faut faire un « truc qui marche » , à la mode, pour briller en société.

Les disciplines trop intellectuelles sont bien entendu excluent de ce mode de pensée. On les réserve aux imbéciles et à ceux qui ne comprennent rien à la mondialisation. Le moderne est ici synonyme de régression vers la pensée autoritaire archaïque.

Pourtant encore, dans quelques singulières bâtisses, des professeurs continuent à enseigner les vertus de la Grande Réflexion. Ils interrogent le monde, insultent parfois les médias et les structures et , un instant, font briller les yeux de leur auditoire.

Les étudiants, les années passant, voient leurs amis entrer bon gré malgré dans le monde du travail. La pression sociale les pousse à terminer leurs cursus et à se diriger vers des pensées pécuniaires. Un jour on vit soudain dans son appart' seul en oubliant les spéculations de l'Agora. Alors on vote avec son portefeuille, son narcissisme et finalement par aliénation. Pion supplémentaire parmi les masses abrutis. La semaine boulot, le week-end : les mêmes tentatives de loisirs toujours décevantes et ainsi de suite jusqu'à une retraire qui recule de plus en plus. Les voyages virtuels et les promenades avec les vieux compères deviennent des « événements facebook ». 

Dimanche 4 janvier 2015 à 3:42


 
http://silence.cowblog.fr/images/JackDaniels-copie-1.jpg 
Chez Franck

 Al sonna longuement chez Franck par pur esprit puéril. C'est sa femme, Eve, qui vint lui ouvrir la porte en tablier. Elle le conduisit dans le salon où Franck roulait un énorme "Splif".

"Salut mec, tu veux une bière ?" Dit Franck tout en roulant.

"Oh ouais

-Alors qu'est ce que tu viens foutre ici un dimanche ?

-Me disait est-ce que tu occupes ton temps comme tu le voudrais ?

-Oula cette question, bah, ça dépend des taffs. Mais avec Eve j'pense qu'on s'en sort pour faire des trucs. Puis le jardin, les petites périodes de chômage, c'est un choix.

-T'as pas l'impression de quand même faire toujours la même chose ?

-Putain j'capte pas mec. On t'as jamais raconté mais bon avec Eve, on fait parfois des choses qui sortent de l'ordinaire.
-Comment ça ?

-J'ai jamais osé en parler mais comme tu t'intéresses à moi et ma vie, j'vais te dire: on se fait des plans.

-Des trucs de cul ? T'es échangiste ?"

Franck marqua une pause pour allumer son joint. Il eut un air satisfait à la première bouffée puis repris , avec l'accent du fumeur, la parole:

"Pas de l'échangisme, on a des copains ou des copines du côté d'Eve avec qui on baise régulièrement, que ça soit des gens seuls ou pas, on reçoit et on se déplace. Mais derrière, t'as aussi un aspect social tu vois. On discute un peu, on voit comment vivent les gens, où ils bossent puis on baise. C'est sympa parce qu'on a rencontré des gens très différents avec parfois des opinions de merde. Pourtant ces gens ouvraient leur porte en grand lorsque le moment sexe arrivait. J'ai même bourlingué à Londres comme ça.

-Putain tu m'en as jamais parlé. Je capte pas pourquoi...

-Bah, j'ai pas l'intention de faire ce genre de trucs avec toi donc bon, ça reste à part tu vois

-A part ? Mais tu parles de ça comme une bouffée d'air. Et puis pourquoi pas moi ?

-T'es un vieux pote, ça foutrait en l'air des choses je pense. Fin, j'te vois pas avec moi et Eve à poil. On aurait l'air cons.

-Donc, le principe, c'est d'avoir ce cercle de cul en dehors de celui normal ?

-Exact mec, t'as capté.

-Tu te sens en concurrence avec moi Franck ?

-Quoi ?

-J'acpte pas pourquoi j'pourrais pas baiser avec vous sauf si tu te sens en concurrence avec moi."

Franck s'assombrit soudain tandis que Eve vint s'asseoir près de lui. Elle avait pris un intérêt pour la tournure des choses car, au fond, elle ne voyait pas d'inconvénients à faire l'amour avec des "gens proches". Plus fort que cela, sa bisexualité la poussait à tenter de le faire avec ses vieilles copines de Fac.

"Mec, c'est comme ça, je bloque un peu là dessus, j'me vois pas avec toi au pieux.

-Pourtant pour regarder des films de cul...

-Bon merde. T'es venu pour baiser ? Ca te prends comme ça ? Tu regrettes d'avoir rien fait avec Miss Nutella ?

-Oh... Non je m'interroge sur ta pratique, sur le fait que ça soit ce que tu affectionnes le plus dans ta vie, à priori.

-C'est trop bon de faire ça Al, un sacré bol d'air. Mais j'peux pas le faire comme ça, ça s'organise tu vois."

Eve soupira alors un peu, puis glissa un sourire entendu à son compagnon. Elle se caressa langoureusement les cheveux puis finit par s'exprimer, limpide:

"Ce n'est pas à part pour moi Al. Franck et moi avons inclus cette sexualité car elle correspond à notre manière de vivre. On fait nos légumes, nos mi-temps et on partage une sexualité multiple.

-Mais du coups, Eve, pour toi faire ça c'est un peu "normal" ?

-Oui voilà, c'est pas plus choquant que ça. On reçoit et on bouge comme on irait au bar par exemple.

-Mouais, mais du coups, vous rentrez dans une sorte de norme là. Puis à priori c'est pas si évident pour Franck.

-Et alors Al ? On te l'as déjà dit, cette vie simple , "normée" comme tu dis, on ne souhaite pas la changer".

 Elle semblait sûre d'elle, heureuse. Vivre dans son taudis avec un ex Metalleux et organiser des sorties "dimanche cul " c'était son rêve de gamine qui se réalisait. Mais Al ne la trouvait pas pour autant hypersexualisée ou dans la séduction constante. Eve semblait juste aérienne, tranquille. C'est la première fois qu'il la vit s'exprimer avec tant de morgue, elle qui semblait rester en retrait la plupart du temps menait en réalité le ménage. 

 Al demanda du Calva à son pote avant de repartir. Sur le trajet, il eut une pensée assez troublée: et si, finalement, Franck était coincé auprès de sa femme? Elle lui faisait partager son paradis et lui restait enfermé à l'intérieur. Il avait fini par fermer sa gueule de Penseur de la Musique pour se consacrer à sa femme. Elle de lui une sorte de héros moderne de la sexualité et du potager. Pas une seule fois il n'avait parlé de la Musique comme une façon d'exister autrement. Franck était effacé par l'ombre d'une femme puissante.

 En repensant à la tenue et aux gestes d'Eve ce soir là, Al eut une érection. C'était peut-être pas si mal d'être un prêtre d'Isis au quotidien. On pouvait se reporter à sa femme si le problème de l'existence se posait. Elle remplaçait alors tout et devenait la seule sphère d'influence. Une féminité royale qui, sous ses vétements décontractés de quasi clow, dominait complétement l'âme de son meilleur pote.

Lorsqu'ils ouvrit sa porte pour rentrer chez lui pour de bon, Al se dit :

"Oh merde est pas de bon conseil putain, j'pensais qu'il serait avec une nana qui se dandine en concert. Une qui va voir du théâtre et des musées mais qui passe surtout ses soirées avec un verre à faire la dingue. Une fille moulée dans son T-short Jack Daniel's avec des lèvres rouges et des cheveux teintés. Une qui laisse des photos limites sur facebook et qui parle avec émotion de la série viking et d'obscurs groupes de black métal. Le genre de nana rock'n'roll un peu bronzée par la sueur qu'elle dépense à se dorer la pillule devant les spots des concerts". 

 Il mit fin à sa pensée avec un soupir. Après tout, Franck était avec elle car il devait être heureux comme ça. Enfin pas vraiment, à priori, mais elle voulait bien de lui, elle. Contrairement à ces "canons de beauté version Franck" qui se contentaient de se foutre de sa gueule en soirée, Eve l'avait invité à partager sa conception de la vie. Finalement Franck avait été entièrement absorbé par sa femme. Sans doute grognon au départ, il partageait désormais avec elle sa version du bonheur.

Al barra mentalement la ligne Franck dans son repertoire mental: Aliéné lui aussi. 

Il irait donc voir sa phobie : son ex.

 

Vendredi 19 décembre 2014 à 0:27

 Le serveur m'observait d'un air étrange, comme si je venais d'ailleurs. Soit : j'étais seul parmi les odeurs de ce restaurant Japonais. Seul et prenant de ces airs pensifs à la manière d'un Rodin douteux. Mon regard errait ça et là parmi les murs et les décorations de l'endroit, cherchant à fixer quelques éléments d'intérêt, sans succès.

 

 Peu à peu, les silhouettes flouées des clients entraient à pas feutrés. Ceux-ci semblaient ralentir un instant dans leur empressement, comme si l'endroit fut un quelconque sanctuaire. Enfin, les silhouettes devinrent formes et visages et l'attroupement successif finit par s'installer. Des discussions, lentement émanèrent. Je tentais d'en capter quelques bribes, saisissant quelques expressions ridicules de la société :

 

"I'm surprised, tu aimes bien le Japonais" Dit une trentenaire blonde qui devait probablement sentir le parfum bon marché à des lieux à la ronde.

 

Devant moi, un couple de cinquantenaire parlaient design et entreprise. Lui, vieux costume vert d'un goût douteux, lunettes passées, crâne dégarni, avec une expression de sérénité du type qui ne craint pas pour son boulot. Elle , blonde du genre "chic à la moderne" avec quelques manières amusantes et une façon personnalisée de tenir ses baguettes.

 

Tout ce petit monde n'était pourtant pas soumis à un espèce de ravissement extatique, oui car j'étais bien là, moi aussi, avec mon carnet, en les regardant du coin de l'œil. Tandis que certains me remarquaient et semblaient détester me voir peindre ainsi l'endroit d'un peu de sentiment de lassitude.

 

Les serveurs ne souriaient jamais, et parfois regardaient ce que vous faisiez. Si vous leur lanciez une invitation amicale à un regard autre que celui condescendant qu'ils adoptaient, ils n'y répondaient pas. Seule la serveuse avait constamment le sourire aux lèvres.

 

 

 En réalité, je me décevais moi même de ma présence en ces lieux. Seule la perception du goût faisait pénétrer en un autre monde. Du moins en une infime essence, dans la délicate sensation agréable du palais. Les visages des clients rappelaient cependant sans cesse que nous n'étions qu'en France, dans la ville de Lille, dans le département du nord, au fameux restaurant Akira...

 

 Malgré tout l'exotisme que chacun recherchait, il n'y avait là que de la poudre aux yeux . Le personnel était Chinois, et seule le cuisinier, formé au Japon, avait le mérite d'apporter un peu de vérité dans ce rêve d'ailleurs gastronomique.

 

Lundi 25 novembre 2013 à 2:21

Alors ça roule ?

 
  Oh ben , faut que j'vous dise, j'ai un sacré cliché rêverie qui me colle . Il me colle au cul putain ! Ce gros connard me lèche allègrement l'anus. Je suis pourtant à 100 km avec mon s'mi, j'suis déjà un danger public, mais ce mec , sérieux !

 Oh putain ouais voilà, plaque polonaise. Je m'en doutais. Connard. Pour la peine je vais me foutre sur la voie de gauche et doubler un pote. Oh ouais tu imagines pas la jouissance que c'est de se mettre sur la voie de gauche avec un camion. Tous les mecs derrière en bagnole ils angoissent à mort, ils se mettent à foutre leur warning, à se serrer les fesses. 

  Dans ton retro , tu peux voir les mecs en audi avoir des grosses sueurs parce qu'ils sont coincés à 90 sur l'autoroute. Puis finalement tu te rabats, le classique p'tit appel de phare et hop. Je parcours le monde des autoroutes de l'Europe à une vitesse pourrie, j'écoute de la musique de dingue à longueur de temps mais j'peux pas accélérer au moment de la double pédale et des riffs ultra grandiloquents. J'suis là sous la pluie, en Suisse, sous la neige et dans les accidents. Je suis je suis... un chauffeur poids lourds !

 Mais sans déconner, faut voir la vie qu'on mène. T'imagines bouffer la chiasse des airs de repos très régulièrement ? Oh ouais t'es ptet un mec qui s'achète des plats préparés , mais toi t'as bien plus le choix que moi. Oh y'a les restaus routiers, mais ça s'fait rare putain. Fut-un temps avec Gegé , on s'amenait tous avec nos néons et on bouffait comme des princes chez Eva mais elle est partie en retraite maintenant chier'.

 Nous on a vu l'arrivée des Radios de merde passer de la pub' et des conneries à longueur de temps, celle des radars, des Gps, de la circulation de plus en plus bondée et du ferroutage. J'aurai du bosser à la Sncf, j'aurai pu me toucher la nouille peinard. Mais eux ils restent sur des putain de rails. Ils peuvent même pas déconner.

 Moi ? Je suis le témoin de la merde . Les sociologues à côté, c'est vraiment des p'tites bites. T'as les connards qui partent en vacance, les enfoirés qui vont au taff le matin et que tu retrouves le soir, les mecs qui vont à la plage, les groupes de gens du cirque, les gitans, les camions poubelles. Regarde moi ça, c'est pas la vie tout ce bordel sérieux ? C'est pas la vie putain ?!

 J'en ai vu des gens aller s'acheter des clopes au Luxembourg. J'ai vu des milliers de manière de pisser différentes, et les ustensiles qui vont avec, plus ou moins par inadvertance.

  T'es psy ? Tu veux capter ton patient direct ? Ben tu montes en bagnole avec. Déjà la bagnole en soit, comment elle est et comment elle est entretenue va représenter le mec. Ensuite t'auras la marque, t'auras le prix. Puis tu vas rentrer dans la caisse et tu trouveras les Cds, s'il bouffe des bonbons (et t'en propose) , s'il aspire la caisse et tout. T'auras ptet éventuellement un chien à la con là ou un sapin de merde qui traîne la depuis 5 ans. 
Tu verras si le mec il fume ou pas. Et ça c'est à l'arrêt hein, à l'arrêt. Après, quand le mec commence à conduire (ou la nana on s'en branle : putain merde, j'ai pas mis de truc sexistes dans mon texte), c'est déjà l'analyse complète.

  Enfin bon merde. Cet embouteillage se termine. On repassera pour l'analyse détaillée des comportements: démerdez vous putain.
 
 

Lundi 7 octobre 2013 à 1:31

Il bouffe 

http://silence.cowblog.fr/images/sandwichdegouliannt.jpg


 
 Votre serviteur est , à ce moment précis, attablé à quelques restaurants d'une chaîne ou l'on sert de la nourriture médiocre aux chalands. Il est crânement adossé à quelques chaises d'un bois aggloméré et se plaît à une lecture, Walden que décidément il ne parvient pas à terminer. 

 Il attend un train, c'est de ces instants d'angoisse ou l'on doit lever le nez toutes les cinq minutes pour vérifier que celui-ci n'est pas entré en gare. On a l'impression d'attendre un entretien ou un rencard et on essaie de se plonger dans quelques activités de lecture pour s'en sortir plutôt que de rester planté pendant des heures devant le panneau d'affichage.

  Et c'est là que surgit la bête. Environ un mètre quatre vingt dix , la grosse barbe, le t-shirt d'un quelconque groupe de metal et l'allure pantouflarde. C'est l'anglo-saxon type de ceux qui vous renverse la bière en festival, vous marche sur les pieds et tombent sur votre tente à 7 heures du mat'. Du sang bovin plein les veines, il s'amène fièrement et s'assied lourdement non loin de moi, son plateau rempli de bouffe industrielle.

 Le bougre il est seul, mais il semble des milliers. Son sac est énorme, d'une couleur fluo délavée et on se demande ce qu'il peut bien y mettre au vu de son style vestimentaire minimaliste. Certainement pas une trousse de toilette en tous cas. 

 Je l'imaginais entrain de transporter un porc , ou un immense morceau de barbak. 

 Je passe à une autre page, vérifie l'heure du train et ... 

Une énorme forteresse sonore se dresse soudain devant moi. Le mec mastique. Ses mains velues dévorent les pauvres morceaux de bouffe indus' . Il fait cela comme un ogre , comme saturne qui se goinfre de ses propres enfants. Je ne peux pas lever la tête pour le regarder mais je peux sentir sa présence sordide. Il me serait impossible de le virer et partir serait mal vécu par l'insulaire , il penserait sans doute que les français sont un peu trop délicats ou mauvais avec les britanniques. 

 Je me retrouve coincé, je fais semblant de lire mais rien ne souhaite rentrer dans ma petite cervelle. Je prie pour que cela cesse, mais son plateau est terriblement rempli. Je peux percevoir le paysage alimentaire qu'il explore: sa barbe de viking est parfois traversée de quelques explosions de jus tandis que ses grosses lèvres se pincent et se contorsionnent pour avaler tout ce qu'il leur amène. 

 Ah, quel homme, un vrai bien viril ! Un révolté et un soldat du métal mais pourtant et sans aucun doute un individu qui doit souffrir qu'on puisse lui mettre une énorme étiquette sur le dos.

Je m'arrêtais un instant, pensif : et si le Valhalla était rempli de ce genre de mecs ? Imaginez les, tous attablés à un banquet avec leurs grosses barbes pleines de gras et leurs t-shirts de hard rock ! Ils seraient tous fans de skyrim et ils auraient tous joués un Nordique maniant la hache. Odin s'amènerait là-bas et succomberait directement d'une crise cardiaque sonore.

Après Wagner, l'armée de roastbeefs amis de l'eucharistie industrielle et de la substentation des gares. Mais mais ! C'est que ce terrible supplice s'arrêtait, finalement.

Notre ami se mit à se lever grassement, hissa son sac moche sur son dos et s'en alla comme il était venu : la démarche du païen converti au christianisme puis devenu un prosaïque anglican. Il retournait chez la reine mère dans un drakkar made in france . Oh et évidemment, il n'avait pas remis son plateau et laissait de son passage un désastre pictural détonant.

 Mais enfin, que voulez-vous, mon train à moi arriverait bientôt. Et je me débarasserai définitivement de cette image. 



 
 

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast