Samedi 7 octobre 2006 à 1:07



 En ce soir m'est venu l'envie d'ecrire, je suis sortie m'asseoir en tailleur pour fumer, suivant les volutes blanches j'ai aperçu la pleine lune, ma muse etait là un hasard... Je vais donc vous comter une histoire: Fantome fut déréglé comme vous le savez et sa petite fille songe s'en est allée. Il se retrouve seul et presqu'humain dans un monde futuriste mais ou l'humanité a encore sa place, cette histoire est courte...

 Fantôme de sa maison aux murs noirs sentait la solitude l'opresser, il devenait humain au fur et à mesure que son coeur detruisait le reste de mecanismes en lui. Sa solitude et son amour antique le rongeait, des sentiments qui n'etaient plus apparus depuis des années vinrent l'assailler à nouveau : il fallait qu'il sorte...

 Alors fantôme sortie dans le monde futuriste, il y trouva un logement, mais pas de travail, ses pouvoirs demeuraient : celui du mystere, celui des sentiments. Son masque sans regard, son corps noir posait certaines interrogations aux autres humains ...
 La cruauté et le sadisme vinrent à apparaitre en lui, il avait besoin d'une relation à la fois forte et dénuée de sens pour lui afin de cauteriser les plaies de son coeur et de son âme.

 Ainsi après quelques années Fantôme se mit à frequenter une femme, elle se nommait Eloise tout simplement, mais fantome se plaisait à l'appeler Abysse.

 Abysse etait etudiante à l'université des arts futuristes, elle croisait Fantome souvent dans la rue ou sur le palier, c'est dire qu'ils vivaient dans la même residence. Elle ne savait comment mais elle se mit à être fasciner par cette silhouette qui ne faisait pas entendre le bruit de ses pas , cette silhouette qui demeurait sous la pluie sans être mouillé. Sa fascination devint petit à petit affection puis amour passioné.

 Fantome l'attacha à lui avec ce qui lui restait de pouvoir et la pauvre Abysse en fut éprise, chacune de ses pensées, chacun de ses pas se dirigeaient vers lui. Lorsqu'elle sentait le froid l'envahir elle sedisait que ce n'etait pas important car son amant Fantôme ressentait lui aussi cette fraicheur et qu'ainsi il la partageait, avec elle.

 Une année passa , Abysse devint veritablement l'amante de Fantome, elle demeurait à ses cotés dans la foule soutenant sa main gantée. Elle se refugiait chaque soir tout contre sa cape de velour et embrassait son masque aux étranges reflet. La voix de Fantome était pour elle une symphonie ou un claro de luna de Beethoven... Fantôme lui l'observait dans sa cruauté, il la regardait l'aimer, il s'abreuvait de sa passion, de ses pensées, de ses regards.

 Elle le divinisa, Fantôme fut son dieu, deux années durant, elle pensait que le temps etait un nous, que leur relation etait reciproque et que lui aussi ne revait que de gouffres et d'abysses chaque nuit. Elle pensait que son coeur battait à l'unisson avec le sien lorsqu'elle lui prenait la main, qu'il avait des  vertiges lorsqu'elle approchait ses levres du masque et que ses etreintes le ferait revenir au stade du jolie garçon qu'il fut, il y à des siecles.

 Elle allait cueillir des clones de perce neige que les agents violets implantaient en hiver partout dans la ville. Elle en deposait dans sa chambre noire, creant son contraste, sa Songe qui lui faisait auparavant atteindre l'equilibre.

 Pourtant alors qu'elle le serrait contre elle, fantôme lui souffla "Abysse, je ne t'aime pas . " Elle leva alors la tête vers lui, les larmes perlant dejà dans son regard... Elle se mit à pleurer, à genoux contre lui, elle courra pour dechirer les fleurs, les textes, les vases . Fantome la suivait du regard et son masque se teintait d'emotions...
 Son coeur battait au rythme des pleurs de la pauvre Abysse, chaque larme, chaque cri de desespoir le soignait. Il souriait dans son coeur et dans son âme devant la detresse qu'il causait, la jouissance etait à son paroxisme, il se voyait il y à des siecles de cela dans la même situation, et maintenant à la place du bourreau il ne pouvait s'empecher de sourire.

 Elle sentait ses regards, ses sourires sur elle, elle rentra en sa chambre et se mit à ecouter une musique funeste, son corps etendu en etoile. Ses larmes coulaient surs ses joues, tandis que le sombre plafond l'observait du haut : lui aussi souriat de ce corps inerte empli de larmes, à moitié nu, les cheveux eparpillées sur l'oreiller...

 Fantome disparu et ne laissa plus aucune trace de lui à Abysse, si ce n'est quelques lettres, des courriers emplis de mots communs, de banalité, qui parlaient de la vie courrante et des etudes ou du progres scientifique. Les mots que l'on emploie pour tous ces gens qui traversent la route de notre existence une fraction de seconde et qui s'exclament sur le temps pluvieux ou le soleil au beau fixe.

 Or donc malgré leurs banalités chaque lettre était un coups de poignard de plus pour Abysse et chaque fois le plafond se delectait de ses morts nocturnes avec pour unique compagne la musique qui soufflait sur le coeur d'Abysse un baume qui ne parvint jamais à la soigner.

 Fantome observa la vie d'Abysse dans sa jeunesse eternelle et dans sa fenetre changeante: elle trouva quelqu'un d'autre, eu des enfants et une vie banale mais lorsqu'elle fut au seuil de la mort elle dedia son coeur au Fantome et à toute sa vie passée à l'aduler en tant que divinité.

 La souffrance est dans notre nature, evitons à lavenir de semer des requiems derriere chacun de nos pas

 Silence.

Par bloody girl le Jeudi 12 octobre 2006 à 10:53
au travers des volutes blanches qui dessinaient cette femme, je me mis a rêver et a l'imaginer... comme si elle se rapprochait de moi; comme si ses mouvements étaient devenus bien réels... je sentais son souffle, je sentais sa douceur... etait ce un rêve éveillé??? ou une réalité qui me tourmentait?
sonc corps svelte et ses formes me donnaient envie... mais je m'appercevit, qu'elle était réelle quand le voile de fumée s'etait dissipé... seul dans ma chambre, avec cet être dénudé et d'une beauté inouie...

je la regarde, plongeant mon regard dans sa trensparence... elle me donnait ce frisson si extravagant que je n'avais jamais ressenti a un tel point auparavant...je l'aime soudainement... car le silence vallait bien plus que des paroles sans expression...

elle brisa tout cela en me disant: "je reviendrais..." puis en disparaissant dans l'obscurité, je ne puis m'empêcher de la ratrapper... c'était trop tard... elle n'étais plus mienne...

j'aurai tant voulu la serrer contre moi; lui donner l'irrésistible envie de rester a mes cotés...
mais en vain... elle voulait justeme montrer; que je pouvais encore m'amouracher et que quand elle reviendrait; ca sera pour l'éternité...

Tendrement,

Bloody
 

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