Ecoute, rien, il n'y a rien...
Regarde ? un monde de l'âge du métal, envahi par la froideur
Ressent le non goût, ressent ce ciel grisé à jamais
Le vent l'organe, le vent les corps, la décrépitude
Décadence, cesse d'être, coeur cesse d'être entendu
Des voix striés, des voix flous, un tunnel sous terrain
Des parois chantantes
Des voix angéliques, des voix de rien, des voix de crainte
Et plus rien d'autre qu'un mystère sans parole
Celui qui est, celui qui crée, celui qui désire, celui qui détruit
Celui là même qui sculpte ta forme insignifiante
Ton ombre incolore, ta foi sans attache
Et ton incertaine volonté à répandre la colère
Magnifique texe :)