Le grand orphelinat
Il était le seul à garder des centaines de petites filles. Chacune avait une histoire différente, mais toutes partageaient la même souffrance. Chaque soir l'une des cent petites filles pleurait et ce n'etait jamais la même. Alors chaque soir le gardien prenait son tabouret et le posait près du lit de l'enfant qui souffrait, il prenait place, faisait silence et la regardait.
Elles demandaient toujours des "pourquoi" , rêvaient à des parents parfaits, ou à un bel avenir. Et alors le gardien leur répondait, il leur murmurait des mots doux, les transportaient dans des contes ou dans des rêves.
Mais chaque soir la petite fille continuait à pleurer, et renvoyait le jeune homme . Il allait alors dans sa chambre, s'allumait une cigarette et regardait pendant de longues heures les images mornes de la télévision. Il se mettait à croire alors qu'il n'etait pas de ce monde et qu'il ne le comprenait pas et que ces envolées lyriques ne changeraient pas le quotidien des cent petites filles. Il mettait les mains dans ses cheveux en regardant les vitres ternes de sa fenêtre, il cherchait sans cesse une solution, sans jamais la trouver.
Pourtant chaque jour il faisait son travail, chaque jour il gardait le coeur à l'ouvrage, avec une espece de vaillance indéfinissable.
Mais un soir tout fut calme, il n'y eut plus un cri, et plus un seul chagrin.
Peut être que notre gardien était mort
Peut être avait t'il tué toutes les petites filles une par une, chaque soir
Ou peut être qu'un bonheur éphèmere c'etait penché au chevet de l'orphelinat ce soir là...
Elles demandaient toujours des "pourquoi" , rêvaient à des parents parfaits, ou à un bel avenir. Et alors le gardien leur répondait, il leur murmurait des mots doux, les transportaient dans des contes ou dans des rêves.
Mais chaque soir la petite fille continuait à pleurer, et renvoyait le jeune homme . Il allait alors dans sa chambre, s'allumait une cigarette et regardait pendant de longues heures les images mornes de la télévision. Il se mettait à croire alors qu'il n'etait pas de ce monde et qu'il ne le comprenait pas et que ces envolées lyriques ne changeraient pas le quotidien des cent petites filles. Il mettait les mains dans ses cheveux en regardant les vitres ternes de sa fenêtre, il cherchait sans cesse une solution, sans jamais la trouver.
Pourtant chaque jour il faisait son travail, chaque jour il gardait le coeur à l'ouvrage, avec une espece de vaillance indéfinissable.
Mais un soir tout fut calme, il n'y eut plus un cri, et plus un seul chagrin.
Peut être que notre gardien était mort
Peut être avait t'il tué toutes les petites filles une par une, chaque soir
Ou peut être qu'un bonheur éphèmere c'etait penché au chevet de l'orphelinat ce soir là...