Les poupées sont mortes, les petites filles les ont toutes tué. C'est elle qui sont poupées, rongées de plus en plus jeunes par la mode et les vétements, portant des pantalons trop grands et d'abominables strings, symboles d'une décadence évidente. Les barbies crèvent dans les mains des gamines de trois ans qui les dissèquent comme pour découvrir le monde. Rien d'autre que le bruit du plastique craquelé et des sourires fondus des préfabriquées blondes. Plus rien n'est porcelaine, les petites robes de velours oubliées, les jolis cheveux à tresser disparus, les boites à musiques mises en pièces. Rien d'autres que des adolescentes transformées en ce à quoi elles ne jouent plus, dansant, une contrex à la main, sur l'autel des mannequins désarticulés . Plus de rêves dans leurs yeux, plus rien qu'un film lent d'une foule terriblement banale sous les yeux des caméras et des espions de la consommation.
Les chevaliers sont morts, l'argent est roi, carriere et ambition sont légions. Mais l'ambition n'est plus au service d'un tout et d'idéaux, elle n'est qu'ambition personelle, pas de couples, pas d'enfants, pas d'autres, rien d'autre que soi même à jamais. Des vulgarités sans cesse plus nombreuses, plus aucune notion de galanterie, un style epistolaire désséché par les cartes postales, des cheveux trop courts et des jeans trop bleus.
Le post modernisme, quelle joie.
Les chevaliers sont morts, l'argent est roi, carriere et ambition sont légions. Mais l'ambition n'est plus au service d'un tout et d'idéaux, elle n'est qu'ambition personelle, pas de couples, pas d'enfants, pas d'autres, rien d'autre que soi même à jamais. Des vulgarités sans cesse plus nombreuses, plus aucune notion de galanterie, un style epistolaire désséché par les cartes postales, des cheveux trop courts et des jeans trop bleus.
Le post modernisme, quelle joie.