Mercredi 5 décembre 2007 à 23:43

 


Elle t'as souillé à jamais chevalier. Tu détenais le bourreau de votre amour entre ses mains et tu l'as senti expiré. Tu l'as étranglé de tes mains, la sueur qu'il avait deversé sur ta belle coulait sur ton armure. Et sans cesse te reviens dans la tête l'image de ta princesse souriant du désastre qu'elle et lui ont engendré, tu entends encore raisonner sans cesse les cris de jouissances de ta femme livrée à l'escroc.
Mais tu ne la tueras pas, celle qui te ris au nez à demi nue, celle qui cache sa pudeur cent fois bafoué dans les draps de satin de ta chambre.
Alors tu t'en vas chevalier, ton espoir perdu, et tes sentiments n'etant que ceux du vide. Un trou noir anime ton corps et ton esprit devient ébène. Tu n'es plus pourpre, tu n'es plus rien, tu n'es qu'une ombre noire dans une monde noir.

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