Jeudi 5 janvier 2006 à 13:00



"Fantôme, Fantôme ?"
 Fantôme se tourne lentement, son masque sans regard se dirige   vers la toute petite fille qui viens de l'appeler. Il reste  là, debout devant elle, tandis qu'on peut apercevoir des flocons de  neige tomber de par la fenêtre contrastant avec l'interieur de la  pièce. Celle-ci est emplie de noirceur mais on peut pourtant y voir  ça  et là des reproductions des oeuvres de Malevitch : carré noir sur fond  blanc, croix noire sur fond blanc...

Fantôme vit dans une chambre qui  pourrait apparaitre moderne, sauvée du lugubre par le contraste du noir  et blanc, à dominance noire.
"Oui Songe ?
-Fantôme je peux sortir faire un bonhomme ? Dit fantôme soit gentil !
-Songe tu sais bien que tu ne peux pas vraiment...
-Mais Fantôme !
-D'accord... Mais tu attendras la nuit.
-Oh merci fantôme ! merci !"
   La petite fille emit un rire crsytallin puis s'en fut dans sa chambre, sa peluche à la main.
Fantôme resta immobile, son souffle étrange commenca à se faire entendre, une fois de plus il reflechissait.
 Il s'enfoncaiet dans son esprit, figé.
 "Elle est l'eternelle enfant, toujours dans sa blanche  robe qui  jamais ne se sali. Elle est innoccente, fragile. C'est l'incarnée..."
Songe etait la fille de fantôme.

 Songe naquit de l'amour de fantôme... Il avait longuement aimé une femme qui s'etait toujours refusé à lui. Alors plus elle s'ecartait et plus fantôme l'aimait. Le coeur à  la  fois mécanique et organique de fantôme s'etait mis à vibrer. L'organique gagna du terrain sur la machine qui animait l'etat de solitude de fantôme .Ainsi Fantôme versa des larmes dorées qui se transformerent en opale.
 Puis le temps passa mais toujours en fantôme s'operait ce desequilibre entre la machine et le vivant.
  Finalement lors d'une nuit de primtemps par la solitude que combattait l'organe et le chagrin que lui creait son amour, une petite fille vit le jour. Elle avait 7 ou 8 ans, des yeux bleus azurs , de longs cheveux legerement bouclés et une petite robe blanche.
  Fantôme, creant songe, etait parvenu à un compromis : l'organique resterait prioritaire mais sa conquête s'arreterait puisque son Chagrin d'amour s'etait dissipé en un simple souvenir et une attente avec l'arrivée de Songe. Songe avait une conscience, une personnalité et une education lorsque fantôme la crea.
 C'etait l'enfant eternelle du monde. Mais Fantôme prenait peur car Songe retenait l'attention "des gens" alors que lui pouvait se deplacer dans la foule sans que personne ne le remarque.
D'ailleurs fantôme n'avait pas vraiment de jambes... Une immense robe noire voilait son corps ainsi il avanceait sans aucun mouvement perceptible. Il ne volait pas mains on aurait pu dire que pour lui tout sol etait un tapis roulant.
 Pourtant, Songe pouvait leur parler, les voir et peut être avoir un amour de petite fille, un amour pur et innoccent... Puisque Songe etait née de la lutte de l'organe contre la machine et que l'organe avait eu comme alliée l'amour. Une guerre qui avait pour but de detruire la solitude de Fantôme. Ainsi la petite fille par le compromis pouvait être sociable, aussi parce que sa mère etait une femme normale, non pas comme Fantôme.
 Normale ? Sa mère avait reçu une pincée de fée qui la rendait descendante legitime de quelques caracteristiques: femme enfant à la peau de lait , qui souriait souvent avec des yeux expressifs.
  Quant à la solitude de Fantôme, c'etait la machine du coeur qui la gerrait. La machine modifiait aussi les perceptions "des gens" : Fantôme ne leur apparaissait pas même si il etait bien là physiquement et qu'il pouvait les toucher. La machine envoyait egalement un liquide qui donnait comfort et bonheur à Fantôme dans ses etats de solitude.
 L'amour avait modifié ceci et la machine s'etait réglée sur Songe. Ainsi, si Songe partait, Fantôme serait déréglé mais on ne pourrait savoir exactement ce qu'il adviendrait de lui ensuite...
Ainsi Fantôme ne laissait sortir Songe que très rarement et seulement la nuit, lorsque "les gens" etaient moins frequents.
 Une fois quelqu'un avait tenté de faire du mal à SOnge. Fantôme le vit à sa fenêtre qui donnait l'image de l'endroit qu'il desirait. L'individu s'etait mis à vieillir sans s'en rendre compte pour finir en poussiere.
 "Songe est l'enfant innoccence eternelle et ceux qui veulent la pervertir vieillissent puis meurent"
  Fantôme se dirigea vers la fenêtre tandis que Songe etait entrain de realiser un bonhomme de neige dans "le monde des gens".
 C'est alors que Fantôme vit un autre enfant se diriger vers Elle.
   

       Et quand le regard de sa fille se tourna vers l'enfant, Fantôme sut tout de suite qu'elle etait amoureuse

Par "M"euh line le Mercredi 11 janvier 2006 à 22:47
Hum, bon après ces deux articles, j'ai quelque chose qui me repasse par la tête... tu ne te disais pas être "poète de merde" ?! peut-être que j'ai rêvé ou ma mémoire flanche encore, dois être trop inventive... je préfèrerais que ce soit le cas... parce que je comprends pas qu'on puisse se dire merdique après avoir écrit des choses pareilles...
J'aime vraiment ce que tu ES, à moins que j'ai des goûts merdiques... ;p

see you soon luminous shadow
Par Pink-Chimeries le Lundi 16 janvier 2006 à 17:17
Non, non, tu n'a pas des gouts merdiques.
C'est superbes ce que tu fais, Silence.
J'aime, et j'aime, et j'aime.
Je t'ai passé la patate chaude, parce que j'aime ton blog, et j'aimerais que tout le monde te lise.
Par vOdoodOll le Samedi 18 mars 2006 à 23:16
je reste sans voix ou sans mots plutot , c'est si beau, il a rien à dire, juste à lire...
Par poh-lipy le Jeudi 23 mars 2006 à 17:01
waouh pouf et en plus avec la musique on est plongé directement dedans et on ne decolle pas nos yeux de l'écran...vraiment jolie ^^
Par Songe le Dimanche 9 avril 2006 à 16:04
Oui, je ne suis finalement plus muette face à tes textes, et je me permets même de te laisser quelques mots. Je ne te l'ai pas dit la fois dernière, mais cet écrit m'inspire beaucoup. Je préfère garder pour moi ce qu'il fait éclore dans mes entrailles, car l'interprétation est personnelle… trop subjective pour l’exposer au jour. J’attends encore des mots en languissant. Qu’ils glissent sur mes lèvres ou sur mon âme, ils ont toujours la saveur douce de l’émoi prenant, comme une mélopée.
 

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