Elle avait des cheveux châtains clairs, ternes, standards. Elle portait des vêtements "simili" et un blue jean standard. Elle avait de tristes mèches blondes et son parfum n'était autre qu'un dégoutant mélange chimique(sensé sentir la vanille) m'intoxiquant,même à une grand distance. Elle avait parfois des talons mais ne savait pas marcher avec, elle s'habillait à d'autres instants d'une manière élégante mais elle mâchait toujours du chewing gum . Elle était de ceux et de celles si nombreux qui expriment en moi le sentiment de dégoût, belle en soit, mais à l'âme terriblement décrépite tel le papier peint jaune pisse d'un vieux bistrot de campagne.
Jeudi 3 avril 2008 à 17:55
Elle avait des cheveux châtains clairs, ternes, standards. Elle portait des vêtements "simili" et un blue jean standard. Elle avait de tristes mèches blondes et son parfum n'était autre qu'un dégoutant mélange chimique(sensé sentir la vanille) m'intoxiquant,même à une grand distance. Elle avait parfois des talons mais ne savait pas marcher avec, elle s'habillait à d'autres instants d'une manière élégante mais elle mâchait toujours du chewing gum . Elle était de ceux et de celles si nombreux qui expriment en moi le sentiment de dégoût, belle en soit, mais à l'âme terriblement décrépite tel le papier peint jaune pisse d'un vieux bistrot de campagne.
Mardi 18 mars 2008 à 21:43
Enfance en péril
(Pas besoin d'aller bien loin pour trouver quelques prêtres du Dieu Bruit dans notre âge Nucléaire)
Les grilles de la prison s'ouvrirent en éméttant un bruit métallique. Hugues reconnu alors le jeune barde qui l'avait emporté dans l'aventure d'Enfance. Celui-ci était entouré par deux membres des brigades adolescentes en harnois. Le barde manipulait un étrange objet dont Hugues avait entendu vaguement parler, un pistolet : une arme de l'age nucléaire. Madame Tabac se placa à l'arrière d'Hugues, le barde émit un sourire narquois et se mit à déclarer :
"Bonjour chevalier. Je suis sincérement désolé poour ce petit incident. Au moins vous avez réussi à garder la flamme de l'innocence allumée. Et je vois que vous vous êtes faits une amie. Bonjour demoiselle Nicotine !"
Celle-ci se contenta de faire la moue de sa bouche désséchée, puis, dans un murmure :
"Ignoble porc"
Hugues leva alors la main pour la faire taire. Bien qu'un sentiment étrange s'etait emparé de lui au cours de sa détention avec la pseudo magicienne. Il lui arrivait de culpabiliser lorsqu'il exprimait un avis contraire au sien et malgré le corps fin et sans formes de cette femme, une attirance pour elle était née au fond de lui. Aussi Hugues eut un instant d'hésitation avant d'ordonner le silence à sa compagne de prison.
"Qui a t'il, jeune homme à la voix féminine ? Est ce là notre fin ?
-Non sir du Puy, pas encore. Le conseil a délibéré et vous a condamné à la paine de mort. cependant un véto fut opposé par les brigades adolescentes, en raison d'une bataille imminente. Vous pourrez y gagner votre liberté, si vous prenez les armes pour Enfance contre l'ennemi.
-Combattre avec eux ? Avec ces cinglés sans odeur ?" coupa madame Tabac de sa voix lente et langoureuse.
-Il semble que cela est notre seule chance. Alors je combattrai pour ma femme la cité et pour ma liberté.
-Ainsi soit t'il chevalier"
Le barde hocha lentement la tête et posa son regard sur Hugues et Nicotine d'un air suffisant.
Puis soudain, il se mit à crier :
"BIEN ! BIEN ! parfait ! Notre ennemi, qui est t'il ? Une bande d'adultes désordonnés, des pillards. Ils ont rasé de nombreuses villes et pratiquent l'esclavage. Ils n'ont aucun respect pour la pureté de l'innocence
-Les serviteurs du dieu bruit ? Ils ne sont pas forts différents de vous..." Répondit Nicotine
-Silence sorcière ! Tu travailleras à l'approvisionnement, les brigades utiliseront tes pouvoirs pour se ravitailler. Les serviteurs du dieu bruit ont la folie de vouloir détruire notre paradis, notre cité, mais nous les empêcherons et les exterminerons !
Reposez vous bien, adultes incolores, demain sera le jour du jugement de l'enfant. Demain nous irons jouer à la guerre"
Et les barreaux de se refermer, le barde s'en allant d'un pas lourd et musical.
"Qu'est-ce donc que les serviteurs du Dieu bruit ?" Demanda Hugues, intrigué.
"Les serviteurs du Dieu Bruit sont avant tout des pillards qui détruisent, pillent et violent tout ce qui se trouve sur leur passage. Ils n'ont pas de véritables motivations autres que celle-ci : le saccage de toutes vie organisée, la destruction de la nature, et l'épamdage de déchets. Ils sont des millions de part le monde dit t'on et forment des "bandes". Une bande regroupe regroupe cent mille personnes, enfants et esclaves compris. Les bandes ne restent jamais au même endroit, elles se déplacent constamment. Elles n'ont pas de véritables chefs et forment des assemblées spontanées pour prendre des décisions à la main levée. Dois je continuer cet exposé ?
-Oui, je vous en prie" répondit Hugues,dévisageant Nictoine avec un regard empli de désir.
"Bien" fit t'elle en lui lançant un léger sourire.
"Sachez que je sais de nombreuses choses, mais que vous serez instruit suivant mes envies. Bien, donc revenons à nos pillards. Ils voient leur étrange musique primitive comme la substance d'un dieu. Ils pensent qu'il s'en alimente, et qu'ils accèdent au divin en faisant de même. Ainsi, ils font traîner par leurs esclaves des boîtes à sons géantes qu'ils appelent des enceintes. Les esclaves enchainées font mouvoir ces immenses enceintes de la taille d'un donjon. On y trouve des hommes capturés, des femmes, des enfants, des animaux parfois mais aussi d'anciens pillards devenus sourds. En effet, chez les serviteurs du dieu Bruit existe une pratique quotidienne qui consite à se mouvoir devant leurs enceintes cathédrales dans un état second afin d'absorber la nourriture divine. De ce fait, bons nombres d'entre eux deviennent complétement sourds, et la surdité mène à l'esclavage. Aussi, ceux qui parviennent à entendre encore ont néanmoins des capacités auditives moindres et hurlent lorsqu'ils veulent s'exprimer. Autre chose : de par leurs nombreux voyages, les bandes sont souvent équipées d'armes et de technologies de l'age nucléaire. Les enceintes cathédrales en sont une preuve, d'ailleurs.
-Mais n'est ce pas paradoxal ? Ils vénèrent le bruit mais sont au final incapables d'écouter.
-C'est la leur faiblesse, mais ils vénèrent bien le bruit nocif et gênant, le bruit qui excite et qui détruit, non pas le son ou la musique. Et pour vous répondre: ce monde est un vaste paradoxe.
-Je vois, il va nous falloir user d'artifices dans cette bataille.
-Exactement, vous avez compris. L'ennemi du bruit est la discrétion, le calme, le silence. Ceux qui agissent à pas feutrés peuvent les vaincre. Agissez comme eux et vous serez détruit, cachez vous et embusquez les pendant leurs rituels de danse et ceux-ci tomberont.
-Je les hais déjà pour leurs valeurs idiotes et imbéciles. Je les tuerai et les passerai par l'acier et j'étalerai leurs boyaux sur leurs ignobles machines. Je serai la Némésis qui se vengera de leur Hubris . Ils sauront ce qu'est un Seigneur à des châteaux à vapeur."
On amena Hugues et Nicotine auprès des armées adolescentes. Hugues fut surpris et fasciné un instant devant la légion d'acier disciplinée à outrance qui s'étendait devant lui. Si ce n'était des guerriers mécaniques au cerveau malade d'une idéologie monstrueuse, Hugues leur aurait porté un certain respect...
"Bonjour chevalier. Je suis sincérement désolé poour ce petit incident. Au moins vous avez réussi à garder la flamme de l'innocence allumée. Et je vois que vous vous êtes faits une amie. Bonjour demoiselle Nicotine !"
Celle-ci se contenta de faire la moue de sa bouche désséchée, puis, dans un murmure :
"Ignoble porc"
Hugues leva alors la main pour la faire taire. Bien qu'un sentiment étrange s'etait emparé de lui au cours de sa détention avec la pseudo magicienne. Il lui arrivait de culpabiliser lorsqu'il exprimait un avis contraire au sien et malgré le corps fin et sans formes de cette femme, une attirance pour elle était née au fond de lui. Aussi Hugues eut un instant d'hésitation avant d'ordonner le silence à sa compagne de prison.
"Qui a t'il, jeune homme à la voix féminine ? Est ce là notre fin ?
-Non sir du Puy, pas encore. Le conseil a délibéré et vous a condamné à la paine de mort. cependant un véto fut opposé par les brigades adolescentes, en raison d'une bataille imminente. Vous pourrez y gagner votre liberté, si vous prenez les armes pour Enfance contre l'ennemi.
-Combattre avec eux ? Avec ces cinglés sans odeur ?" coupa madame Tabac de sa voix lente et langoureuse.
-Il semble que cela est notre seule chance. Alors je combattrai pour ma femme la cité et pour ma liberté.
-Ainsi soit t'il chevalier"
Le barde hocha lentement la tête et posa son regard sur Hugues et Nicotine d'un air suffisant.
Puis soudain, il se mit à crier :
"BIEN ! BIEN ! parfait ! Notre ennemi, qui est t'il ? Une bande d'adultes désordonnés, des pillards. Ils ont rasé de nombreuses villes et pratiquent l'esclavage. Ils n'ont aucun respect pour la pureté de l'innocence
-Les serviteurs du dieu bruit ? Ils ne sont pas forts différents de vous..." Répondit Nicotine
-Silence sorcière ! Tu travailleras à l'approvisionnement, les brigades utiliseront tes pouvoirs pour se ravitailler. Les serviteurs du dieu bruit ont la folie de vouloir détruire notre paradis, notre cité, mais nous les empêcherons et les exterminerons !
Reposez vous bien, adultes incolores, demain sera le jour du jugement de l'enfant. Demain nous irons jouer à la guerre"
Et les barreaux de se refermer, le barde s'en allant d'un pas lourd et musical.
"Qu'est-ce donc que les serviteurs du Dieu bruit ?" Demanda Hugues, intrigué.
"Les serviteurs du Dieu Bruit sont avant tout des pillards qui détruisent, pillent et violent tout ce qui se trouve sur leur passage. Ils n'ont pas de véritables motivations autres que celle-ci : le saccage de toutes vie organisée, la destruction de la nature, et l'épamdage de déchets. Ils sont des millions de part le monde dit t'on et forment des "bandes". Une bande regroupe regroupe cent mille personnes, enfants et esclaves compris. Les bandes ne restent jamais au même endroit, elles se déplacent constamment. Elles n'ont pas de véritables chefs et forment des assemblées spontanées pour prendre des décisions à la main levée. Dois je continuer cet exposé ?
-Oui, je vous en prie" répondit Hugues,dévisageant Nictoine avec un regard empli de désir.
"Bien" fit t'elle en lui lançant un léger sourire.
"Sachez que je sais de nombreuses choses, mais que vous serez instruit suivant mes envies. Bien, donc revenons à nos pillards. Ils voient leur étrange musique primitive comme la substance d'un dieu. Ils pensent qu'il s'en alimente, et qu'ils accèdent au divin en faisant de même. Ainsi, ils font traîner par leurs esclaves des boîtes à sons géantes qu'ils appelent des enceintes. Les esclaves enchainées font mouvoir ces immenses enceintes de la taille d'un donjon. On y trouve des hommes capturés, des femmes, des enfants, des animaux parfois mais aussi d'anciens pillards devenus sourds. En effet, chez les serviteurs du dieu Bruit existe une pratique quotidienne qui consite à se mouvoir devant leurs enceintes cathédrales dans un état second afin d'absorber la nourriture divine. De ce fait, bons nombres d'entre eux deviennent complétement sourds, et la surdité mène à l'esclavage. Aussi, ceux qui parviennent à entendre encore ont néanmoins des capacités auditives moindres et hurlent lorsqu'ils veulent s'exprimer. Autre chose : de par leurs nombreux voyages, les bandes sont souvent équipées d'armes et de technologies de l'age nucléaire. Les enceintes cathédrales en sont une preuve, d'ailleurs.
-Mais n'est ce pas paradoxal ? Ils vénèrent le bruit mais sont au final incapables d'écouter.
-C'est la leur faiblesse, mais ils vénèrent bien le bruit nocif et gênant, le bruit qui excite et qui détruit, non pas le son ou la musique. Et pour vous répondre: ce monde est un vaste paradoxe.
-Je vois, il va nous falloir user d'artifices dans cette bataille.
-Exactement, vous avez compris. L'ennemi du bruit est la discrétion, le calme, le silence. Ceux qui agissent à pas feutrés peuvent les vaincre. Agissez comme eux et vous serez détruit, cachez vous et embusquez les pendant leurs rituels de danse et ceux-ci tomberont.
-Je les hais déjà pour leurs valeurs idiotes et imbéciles. Je les tuerai et les passerai par l'acier et j'étalerai leurs boyaux sur leurs ignobles machines. Je serai la Némésis qui se vengera de leur Hubris . Ils sauront ce qu'est un Seigneur à des châteaux à vapeur."
On amena Hugues et Nicotine auprès des armées adolescentes. Hugues fut surpris et fasciné un instant devant la légion d'acier disciplinée à outrance qui s'étendait devant lui. Si ce n'était des guerriers mécaniques au cerveau malade d'une idéologie monstrueuse, Hugues leur aurait porté un certain respect...
Mardi 4 mars 2008 à 14:23
Il est fini le temps des histoires au pied du lit
Terminé les jeux de piste dans la forêt
Ta poupée de chiffon tu l' a laissé tomber à jamais
Terminé les rêves de princesses
Viens le temps des désillusions
Viens le temps du mariage et de l'habitude
Tu deviens alors princesse d'un jour
Mais les chaines du mariages t'enserrent
Lentement tu t'ettouffes, petit à petit, années après années
Tristesse d'une chose arrangée , d'un consentement rapide
Regrets d'un père absent prenant la décision d'une vie, d'un avenir.
Et tu pleures aupres de la fenêtre cette vie pluvieuse
Le temps éclaire la pièce d'une douce lueur bleutée
Tu penses lentement à l'océan
Tu te vois y plonger et t'y noyer, toi petite fille misérable
Et un beau jour, pres du sable fin, les pêcheurs te trouvent
Ainsi tu devins la sirène de l'ennui.
Mercredi 23 janvier 2008 à 23:01
Perdue au loin, dans un vent macabre qui tentait d'eviscérer son instrument. Mais nulle n'entame son chant , nul ne peut contrôler son esprit. Elle ne veut pas être en sécurité, elle n'a pas peur des tracas et de tous ces fous qui lui tournent autour. Elle ne fut jamais ivre, sinon de liberté et de ciel bleu. Jamais elle n'eut de larmes pour ceux qui s'en étaient allés, parce qu'ici avec eux ce n'etait pas le présent ni l'avenir qu'elle voyait mais un passé révolu. Passé qui n'etait pas le sien, entre guerres tyrannies et valeurs perdus.
Elle était l'heroine d'un monde autre que celui de l'argent. La bourse pouvait bien chuter, la petite fille ne tomberait pas. Elle n'etait pas révoltée, elle ne luttait pour aucune idée, ni pour aucune cause, car tout ce qu'elle aimait avait disparu il y a bien longtemps.
Elle lisait beaucoup et parlait peu, elle n'aimait pas danser mais ne pouvait empêcher ses cheveux de se mouvoir lentement au gré d'une douce valse bucolique.
Elle était un murmure que les adultes n'entendaient pas, une complainte venu des ruines des châteaux et des cités antiques. L'avatar des poupées de chiffons, la reine des jouets en bois, l'impératrice oubliée. Elle était la source de toutes choses, celle que personne ne voulait plus voir. D'un tempérament houleux, elle n'etait pas la pureté mais y aspirait.
Sa religion n'en était pas une, elle ne croyait qu'en l'espoir et aux sentiments des jours passés. Elle ne comprenait rien au monde contemporain.
Elle jouait de la flutte parfois, une vieille flutte abimée, du grenier de son grand père. Elle mangeait du chocolat en riant et se promenait en regardant les autres de haut. Elle pensait que tous se trompaient, qu'elle était la seule jeune femme singulière, tout le monde avait tort sauf elle, unique petite boite à musique parmi la masse. Elle conspuait, elle critiquait et pleurait .
Songe, petite fille d'un fantôme.
Elle était l'heroine d'un monde autre que celui de l'argent. La bourse pouvait bien chuter, la petite fille ne tomberait pas. Elle n'etait pas révoltée, elle ne luttait pour aucune idée, ni pour aucune cause, car tout ce qu'elle aimait avait disparu il y a bien longtemps.
Elle lisait beaucoup et parlait peu, elle n'aimait pas danser mais ne pouvait empêcher ses cheveux de se mouvoir lentement au gré d'une douce valse bucolique.
Elle était un murmure que les adultes n'entendaient pas, une complainte venu des ruines des châteaux et des cités antiques. L'avatar des poupées de chiffons, la reine des jouets en bois, l'impératrice oubliée. Elle était la source de toutes choses, celle que personne ne voulait plus voir. D'un tempérament houleux, elle n'etait pas la pureté mais y aspirait.
Sa religion n'en était pas une, elle ne croyait qu'en l'espoir et aux sentiments des jours passés. Elle ne comprenait rien au monde contemporain.
Elle jouait de la flutte parfois, une vieille flutte abimée, du grenier de son grand père. Elle mangeait du chocolat en riant et se promenait en regardant les autres de haut. Elle pensait que tous se trompaient, qu'elle était la seule jeune femme singulière, tout le monde avait tort sauf elle, unique petite boite à musique parmi la masse. Elle conspuait, elle critiquait et pleurait .
Songe, petite fille d'un fantôme.
Mercredi 23 janvier 2008 à 22:43
De noir et de blanc sont les songes, de noir et de blanc est la singularité, de noir et de blanc l'élégance, de noir et de blanc l'amour, de noir et de blanc la destinée. Jolie sont les couleurs, mais trop nombreuses, elles en deviennent pornographiques.